La genèse des régimes totalitaires
Retrouvez les vidéos étudiées en classe sur l'arrivée au pouvoir des communistes, des fascistes et des nazis dans les années 1930.
La nation et sa défense, le point sur le conflit malien
Le reportage du magazine Envoyé Spécial du 17 novembre 2013 revient sur l'intervention française au Mali connue sous le nom d'opération Serval. Le reportage a été fait à partir des images prises par le service cinématographique des armées françaises.
Découvrir et dire le génocide en 1945
Histoire des Arts : Band of Brothers, épisode 9 "Why we fight"
La "grande collecte"
numérise des milliers d'archives inédites de la guerre de 14-18
Le Monde.fr
| 16.11.2013 à 11h29 • Mis à jour le 17.11.2013 à 10h40 | Par Antoine Flandrin
Le livre de "souvenirs de guerre" d'Edmond
Boursel, soldat de l'armée française (1914-1918) a été conservé pendant des
décennies par son petit-fils Jean, contributeur à l'occasion de la "Grande
collecte". | Le Monde.fr
Dans le hall
de la Bibliothèque nationale de France (BnF), ils sont une cinquantaine, ce
jeudi 14 novembre, à avoir répondu à l'appel de la "grande collecte".
Dans leurs mains, ils tiennent des souvenirs de la première guerre mondiale :
carnets de soldat, livrets militaires, journaux du front, albums de photos,
cartes postales... "Je suis le petit-fils d'Edmond Boursel, lieutenant
de chasseurs à pied, auteur de ce livre manuscrit, qui est en bon état,
agrémenté de photos, de cartes et de correspondances, explique Jean
Boursel, médecin à la retraite. On n'est pas sûr de ce qu'en fera la
descendance. Je suis venu parce que je ne voulais pas que ce livre soit balancé
dans une déchetterie."
Organisée du
9 au 16 novembre par la BnF, les Archives nationales et la Mission du
centenaire, la "grande collecte" propose de numériser les archives de
la première guerre mondiale sur la bibliothèque en ligne Europeana.
Quelque 29 millions de documents sont déjà accessibles, dont près de 70 000 sur
la Grande Guerre. L'opération a rencontré un vif succès dans les 102 points de
collecte répartis dans toute la France. Trois cent personnes se sont rendues
aux Archives nationales de Paris, le 12 novembre, deux cent aux archives du
Nord et cent quarante à La Coupole-d'Helfaut dans le Pas-de-Calais. "Le
nombre de documents numérisés cette semaine devrait dépasser les 70 000",
avance Emmanuel Penicaut, responsable du service interministériel des Archives
de France.
Une réussite qui se mesure également à l'aune des
expériences menées dans les autres pays européens, dont le Royaume-Uni, l'Allemagne,
la Belgique et l'Italie. "Ces collectes ont rencontré un fort succès,
assure Eleanor Kenny, directrice de la communication d'Europeana,
fondation basée à La Haye. Nous avons reçu 600 personnes à Dublin sur une
journée, en mars 2013. Mais l'organisation n'a rien de comparable avec ce que
nous voyons ici en France. Les opérations que nous avions lancées jusqu'à
présent s'étaient déroulées dans une ville sur une ou deux journées".
L'ampleur donnée en France à cette manifestation s'explique par une importante
campagne de communication menée par la Mission du Centenaire et par la
mobilisation du réseau des archives départementales et municipales de France.
UNE SECONDE
"GRANDE COLLECTE" PRÉVUE EN 2014
A la BnF,
l'opération attire avant tout les générations des enfants et des petits enfants
de poilus, nées entre 1920 et 1960. "Je suis déçue qu'il y ait si peu
de jeunes", regrette Marion, 19 ans, étudiante en histoire de l'art,
arrière-arrière-petite-fille de Paul Boin, mort le 14 juillet 1918. "La
première guerre mondiale c’est notre histoire. Ils se sont battus. Pour eux,
mais aussi pour les générations futures". Venue pour rendre hommage à
son aïeul, elle souhaite en savoir davantage sur la citation à l'ordre de l'armée
qu'il a reçue en 1916. Jean-Pierre Casaubon, 62 ans, qui collectionne les
photos aériennes de la Grande Guerre depuis trente-cinq ans, est également "venu
à la pêche aux renseignements". Il a pour sa part, apporté une
documentation "assez ciblée" : des prises de vue aériennes
d'un champ de bataille de la Somme. Ses interrogations portent sur des photos
d'avions non légendées.
Chaque
contributeur est reçu par un archiviste pour un entretien d'une demi-heure.
"Il s'agit de donner aux gens l'occasion de parler de leurs souvenirs
familiaux, raconter l'histoire de leur transmission, apprendre si possible des
choses à leur sujet et en mesurer la valeur", affirme David Zivie,
directeur adjoint de la Mission du Centenaire. Cet accompagnement doit permettre
au contributeur de choisir les trois ou quatre archives qui seront numérisés. "Europeana
n’est pas le lieu où vous allez inscrire ou reproduire la totalité du journal
de votre grand-père. Ce n’est pas une base de données scientifique sur la
première guerre mondiale. C'est échantillon de mémoire européenne",
rappelle Emmanuel Penicaut.
Claire
Slawny, qui a passé les dix derniers jours à relire les centaines de
correspondances échangées entre son grand-père et sa grand-mère pendant la
guerre, a longtemps hésité avant de faire son choix. "Au final, ils ont
retenu une lettre écrite à ma grand-mère, un dessin et un souvenir des
tranchées : une feuille de chêne sur laquelle mon grand-père avait incrusté ses
initiales", raconte-t-elle sans trop de déception. Les contributeurs
auront toujours la possibilité de déposer ou donner leurs documents aux
différents services d'archives. Selon Emmanuel Penicaut, 5 à 10 % des
participants ont fait don de leurs souvenirs. Parmi ceux-ci figurent, par
exemple, des lettres écrites depuis le front sur des écorces de bouleau
(Seine-et-Marne), des lettres en allemand écrites par des Alsaciens qui
servaient à l'époque sous le drapeau du kaiser (Bas-Rhin) ou bien encore des
objets d'artisanat de tranchées, fabriqués à partir de balles ou d'obus. Pour
ceux qui n'ont pas pu participer à l'opération, une seconde "grande
collecte" est prévue en 2014.
Antoine
Flandrin
Première guerre mondiale et publicité
Quand la Grande Guerre faisant vendre....
Image
extraite du livre "La pub est déclarée! 1914-1918", de Didier
Daeninckx. | D.R
L'art des tranchées
Appelé "Trench Art" par les anglophones ou "Art des Poilus" en France, il s'agit d'une production artistique initiée par les soldats de la Première Guerre Mondiale. Ces objets et créations sont un témoignage à la fois de la violence du conflit et des moyens mises en œuvre par les Poilus pour tenir dans l'épreuve. Quelques exemples de cet art des tranchées...
Archéologie et première guerre mondiale
(En partenariat scientifique avec le Pôle d’Archéologie Interdépartemental Rhénan)
L’archéologie des conflits contemporains, et tout spécialement du premier conflit mondial de 1914 à 1918, est une branche très novatrice de l’archéologie, qui ouvre de nombreuses perspectives pour la recherche historique et renouvelle la compréhension de la vie quotidienne des combattants sur les lignes de front. Des résultats très importants ont été obtenus en Alsace et en Lorraine au cours de la dernière décennie, en particulier à l’occasion d’opérations archéologiques menées sur des positions fortifiées, par exemple les sites récemment explorés de Geispolsheim/Schwobenfeld dans le Bas-Rhin ou de Carspach/Kilianstollen dans le Haut-Rhin.
L’exposition se propose de dresser un premier bilan de ces recherches et présente une large sélection d’objets mis au jour, tant sur des sites alsaciens que lorrains, ainsi que les structures et aménagements explorés par les archéologues sur ou à l’arrière du front. Elle aborde également de nombreuses problématiques historiques et archéologiques à travers une démarche largement pluridisciplinaire et est illustrée par plus d’une vingtaine de sites fouillés à ce jour en Alsace et en Lorraine.
L’accent est mis aussi sur la préservation de ce patrimoine militaire fragile et menacé et sur la réflexion engagée pour protéger des lieux de mémoire dont la disparition s’accélère au rythme des travaux d’aménagement, mais aussi des pillages illégaux liés à leur isolement.
Cette manifestation s'inscrit dans les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale (en collaboration avec le Pôle d’Archéologie Interdépartemental Rhénan, les Services Régionaux de l’Archéologie d’Alsace et de Lorraine et divers autres partenaires). Des partenariats sont envisagés avec les autres structures culturelles strasbourgeoises qui organiseront expositions et manifestations à l’occasion de ce centenaire.
Commissariat de l'exposition:
Bernadette Schnitzler (MAS) et Michaël Landolt (PAIR) en collaboration avec Stéphanie Jacquemot (SRA Lorraine), Jean-Pierre Legendre (SRA Lorraine) et Jean-Claude Laparra
La guerre
fait vendre. Ce ne sont pas les marchands d'armes qui le
démentiront et encore moins leurs sous-traitants en tous genres. Celle de
1914-1918 fut une grande boucherie racontée en détail par les lettres des
rescapés et les écrivains. Elle fut également, pendant quatre années, une
opportunité pour la "réclame" qui, en dépit des circonstances, continua,
tant que faire se pouvait, à vendre du rêve en jouant sur la fibre patriotique. "Toute
la communication était conçue pour soutenir l'effort de guerre, et l'Etat, qui ne connaissait que
l'affichage officiel, invitait surtout la population à donner son or...",
explique Alain Weill, expert de l'affiche et critique d'art.
A l'occasion
des commémorations du centenaire de la Grande Guerre, les éditions Hoëbeke
publient La pub est déclarée ! 1914-1918, de Didier Daeninckx. Dans ce
texte qui raconte la vie d'une dactylo de l'agence Siècle Publicité, toujours à
la recherche de slogans qui font vendre, l'écrivain - auteur du Der des ders (Gallimard,
1985), roman adapté ensuite en BD avec Jacques Tardi (Casterman, 1997) -
retrace l'épopée de la première guerre mondiale du point de vue de la réclame.
Son texte est illustré par de nombreuses publicités de l'époque, qui permettent
d'entrevoir ce que furent ces quatre années de guerre à
l'arrière.
Unis
derrière le drapeau, et dénonçant le boche cause de tous les malheurs, les
génies de la réclame ont essayé de vendre tout et n'importe quoi à une population totalement
sous-informée. Dans les journaux soumis à la censure militaire, les masques
contre les gaz asphyxiants "inattaquables par les acides et efficaces
contre les jets de vitriol" côtoient le chocolat Phoscao, "le
plus puissant des reconstituants". Le bracelet-montre Lip, "la
montre de la victoire adoptée pour le réglage des tirs par l'artillerie et
l'aviation françaises", rivalise avec le flacon d'Urodonal, qui
soignait "rhumatismes, goutte, gravelle, artériosclérose et
aigreurs". Sans oublier la bande molletière du docteur Namy, "la seule
hygiénique, la seule agréable à porter, la seule ne se déroulant pas", ou la jambe
articulée Mayet-Guillot "en bois évidé, dite jambe américaine".
La palme de la réclame revient au papier à rouler les cigarettes Riz Lacroix,
où un poupon fume une clope sous l'oeil bienveillant et rigolard de deux
soldats.
DES RÉCLAMES
TRÈS ARCHAÏQUES
A la
différence des célèbres affichistes de l'avant-guerre comme Jules Chéret, Henri
de Toulouse-Lautrec, Leonetto
Cappiello ou Mucha, qui contribuèrent à l'âge d'or de la publicité grâce à leur
imaginaire, leur style et leur
graphisme, les messages des affichettes de la guerre de 1914 sont sans grande
recherche visuelle. L'écrit est plus important que l'image. "Pour être lisible, l'affiche doit être dépouillée : un personnage clair sur un fond sombre ou
vice versa", explique Alain Weill dans son livre L'Affiche dans le
monde, édité pour la première fois en 1984. "Les couleurs utilisées
doivent être celles qui frappent le mieux la rétine. L'affiche doit créer l'effet de surprise et être immédiatement associée à une marque."
Image
extraite du livre "La pub est déclarée ! 1914-1918", de Didier
Daeninckx | YAZID MEDMOUN/HISTORIAL DE LA GRANDE GUERRE, PÉRONNE
Au début de
la guerre, la réclame est donc très archaïque. Son seul support est la presse
écrite, qui constitue alors un véritable pouvoir. Il faut se souvenir qu'au tournant du siècle la presse française comptait
plus de 600 quotidiens (dont 90 à Paris
entre 1881 et 1914). Elle était la plus lue au monde avec quatre quotidiens (Le
Petit Journal, Le Petit Parisien, Le Matin, Le Journal) qui dépassaient
chacun le million d'exemplaires.
Dès le
commencement des hostilités, la censure sévit : les photographes ont
l'interdiction de se rendre sur le front, et toutes les publications doivent présenter le conflit sous un jour optimiste. Quelques journaux
choisissent cependant de briser la loi du silence, en privilégiant le reportage. Du
coup, leurs récits mettent les réclames en porte-à-faux : difficile, dans ces
conditions, de cacher que le conflit fait des millions de morts et de
blessés.
"APRÈS AVOIR VENDU LA GUERRE, IL A FALLU VENDRE LA PAIX"
Pour continuer de toucher le public et le convaincre de soutenir l'effort de guerre, les publicitaires font alors
appel à des illustrateurs de grande qualité comme Francisque Poulbot
(1879-1946), Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923) ou Charles Fouqueray
(1869-1956). "Avec leur graphisme très personnel, ils mettaient en
scène les orphelins et les réfugiés sur fond de désolation, mais ne montraient
surtout pas les horreurs de la guerre", souligne Alain Weill.
Jules-Abel Faivre (1867-1945) fera date avec ses
affiches en faveur des emprunts de la Défense
nationale. Dans L'or combat pour la victoire, un coq gaulois sort d'une
pièce d'or, tandis que dans On les aura !, en 1916, un soldat, le regard
brillant, part à l'assaut.
Image
extraite du livre "La pub est déclarée! 1914-1918",
de Didier Daeninckx. | LIBRARY OF CONGRESS
Au terme de
quatre années de guerre, il a fallu du temps à la réclame pour revendre du rêve et aux journaux pour retrouver leur crédibilité. "Après avoir vendu la guerre, il a fallu vendre la paix", relève Didier Daeninckx.
Cartoons et propagande durant la seconde guerre mondiale
Durant la seconde guerre mondial, l'ensemble des sociétés est mobilisé dans l'effort de guerre, y compris les personnages de cartoon...
Les studios Disney et Tex Avery s'engagent en produisant des films anti-nazis dont voici quelque uns....
Disney, Der Fuerher Face, 1943
Disney, The New Spirit, 1942
Le film suivant s'inspire de "The New Spirit"
Disney, The Spirit of 1943, 1943
Le film suivant Education for Death s'attaque à l'encadrement de la population par les nazis, notamment celui des enfants
Education for Death, 1943
L'art des tranchées
Appelé "Trench Art" par les anglophones ou "Art des Poilus" en France, il s'agit d'une production artistique initiée par les soldats de la Première Guerre Mondiale. Ces objets et créations sont un témoignage à la fois de la violence du conflit et des moyens mises en œuvre par les Poilus pour tenir dans l'épreuve. Quelques exemples de cet art des tranchées...
Briquet-cercueil
Le briquet est l'une des créations les plus répandues, les allumettes ne sont pas fiables et sont dangereuses. Elles sont très vite remplacées par des briquets fabriqués ex-nihilo avec des matériaux trouvés sur le champ de bataille. Fabriqué d'abord uniquement pour une fonction utilitaire, les briquets de Poilus deviennent très vite des trophées. Les soldats y inscrivent le lieu et la période durant laquelle ils ont combattu.
Service à thé
Le caporal Frank Alexander Cameron était transmetteur au sein de la 2e division canadienne. Dans ses temps libres, Cameron confectionna un service à thé de quatre pièces pour sa mère, et envoya chaque pièce chez elle au fur et à mesure. Elles furent faites à partir de douilles d'obus britanniques de 13 et 18 livres, d'une douille française de 75 mm et de balles de fusil françaises. Cameron mit quatre ans pour achever le service. Il survécut à la guerre, mais son frère cadet, Allan Stanley, fut tué au combat en 1918.
Vases Art Nouveau
Les douilles des obus de 75 sont détournés sont en faire des vases dans le style Art Nouveau. Les motifs représentés peuvent être des motifs végétaux, un portrait de l'être aimé et son prénom, une scène de vie des tranchées et le lieux de la bataille...
Archéologie et première guerre mondiale
(En partenariat scientifique avec le Pôle d’Archéologie Interdépartemental Rhénan)
L’archéologie des conflits contemporains, et tout spécialement du premier conflit mondial de 1914 à 1918, est une branche très novatrice de l’archéologie, qui ouvre de nombreuses perspectives pour la recherche historique et renouvelle la compréhension de la vie quotidienne des combattants sur les lignes de front. Des résultats très importants ont été obtenus en Alsace et en Lorraine au cours de la dernière décennie, en particulier à l’occasion d’opérations archéologiques menées sur des positions fortifiées, par exemple les sites récemment explorés de Geispolsheim/Schwobenfeld dans le Bas-Rhin ou de Carspach/Kilianstollen dans le Haut-Rhin.
L’exposition se propose de dresser un premier bilan de ces recherches et présente une large sélection d’objets mis au jour, tant sur des sites alsaciens que lorrains, ainsi que les structures et aménagements explorés par les archéologues sur ou à l’arrière du front. Elle aborde également de nombreuses problématiques historiques et archéologiques à travers une démarche largement pluridisciplinaire et est illustrée par plus d’une vingtaine de sites fouillés à ce jour en Alsace et en Lorraine.
L’accent est mis aussi sur la préservation de ce patrimoine militaire fragile et menacé et sur la réflexion engagée pour protéger des lieux de mémoire dont la disparition s’accélère au rythme des travaux d’aménagement, mais aussi des pillages illégaux liés à leur isolement.
Cette manifestation s'inscrit dans les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale (en collaboration avec le Pôle d’Archéologie Interdépartemental Rhénan, les Services Régionaux de l’Archéologie d’Alsace et de Lorraine et divers autres partenaires). Des partenariats sont envisagés avec les autres structures culturelles strasbourgeoises qui organiseront expositions et manifestations à l’occasion de ce centenaire.
Commissariat de l'exposition:
Bernadette Schnitzler (MAS) et Michaël Landolt (PAIR) en collaboration avec Stéphanie Jacquemot (SRA Lorraine), Jean-Pierre Legendre (SRA Lorraine) et Jean-Claude Laparra
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